Un communiqué de presse de l’Inserm publié le 22 janvier 2024 a mis en évidence le rôle d’un récepteur nucléaire « qui augmente la production intestinale d’acide biliaire ».
Deux souches associées de probiotiques pour contrebalancer les effets d’un régime riche en graisse ?
L’équipe de recherche de l’Inserm et de l’Université de Lyon a étudié les effets d’un mélange de probiotiques (souches Bifidobacterium animalis subsp. lactis LA804 et de Lactobacillus gasseri LA806) sur des souris soumises à un régime riche en graisses. Dans leur article publié dans la revue Gut Microbes, les chercheurs notent une moindre prise de poids et de masse grasse, une diminution de l’accumulation de lipides hépatiques et une baisse du pic de triglycérides plasmatiques. Ils constatent également «au niveau moléculaire, le mélange probiotique a protégé contre l’augmentation induite par le régime riche en graisse des niveaux d’ARNm des gènes liés à l’absorption, au métabolisme et au stockage des lipides dans le foie et les tissus adipeux blancs, et a fortement diminué les niveaux d’ARNm des gènes liés à l’inflammation dans les tissus adipeux blancs et au stress oxydatif dans le foie. »
L’action du mélange de probiotiques sur la protéine FXR
Dans le même temps, les chercheurs ont constaté que les probiotiques n’empêchaient pas la perméabilité intestinale induite par le régime riche en graisse. En revanche, le profil des acides biliaires dans le foie se trouvait modifié. Cette constatation a conduit l’équipe lyonnaise à s’intéresser au rôle de la protéine FXR dans les cellules de l’intestin. Récepteur nucléaire, FXR transmet des signaux dans le noyau des cellules pour moduler l’expression de gènes cibles. Les propos d’Hubert Vidal mentionnés dans la communication de l’Inserm établissent que le mélange de probiotiques inhibe l’activité de la protéine FXR, entrainant une augmentation de la production d’acides biliaires dans l’intestin des souris. Or, ces acides biliaires « assurent aussi des fonctions métaboliques déterminantes pour améliorer l’équilibre lipidique », précise le chercheur. Moduler l’activité de ce récepteur nucléaire pourrait donc aider à améliorer l’équilibre métabolique et peut-être même prévenir la survenue des maladies associées telles que le diabète de Type 2 !
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