Aujourd’hui, nous avons parcouru les 13 kilomètres du trail que nous courrons le 11 octobre, dans le décor saisissant de la Vallée de Joux. Un repérage nécessaire, mais surtout une communion avec le terrain, ses reliefs et ses silences.

Le tracé serpente entre forêts denses, clairières ouvertes et sentiers escarpés, offrant 300 mètres de dénivelé positif répartis avec subtilité. Chaque montée nous a invité à écouter notre souffle, chaque descente à jouer avec l’équilibre. Les appuis se cherchent, se trouvent, se corrigent — c’est une danse entre vigilance et fluidité.

Ce repérage, c’est aussi une manière de s’imprégner du rythme du parcours, de mémoriser ses variations, ses pièges et ses beautés. C’est une première rencontre avec ce que sera l’effort du jour J, mais aussi avec ce que le paysage nous offre : des vues dégagées sur les crêtes, des passages ombragés où le sol respire encore la pluie, et cette lumière d’août qui glisse entre les feuillages.

Le 11 octobre, nous reviendrons ici avec la mémoire du corps et la joie du cœur. Prêts à courir, non pas contre le chrono, mais avec le lieu.