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Date

14/12/2023

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Covid 19, Covid long… Renforcer son immunité grâce à la micronutrition

La pandémie de Covid 19 : près de 7 millions de décès dans le monde

Voilà maintenant plus de trois ans que survenait cette pandémie qui a changé notre vie dura­ble­ment. Les chiffres officiels font mention de 768 millions de cas dont 6,9 millions de décès (en juillet 2023). Depuis le 30 juin 2023, la COVID-19 a été ajoutée à la liste des maladies à déclaration obligatoire.

Le Covid long touche un Européen sur trente, avec des gênes durables pour certains

Alors qu’un Européen sur trente est touché par le Covid long selon l’OMS, ce qui signifierait 300’000 personnes en Suisse, les journées peuvent s’avérer difficiles pour les personnes concernées. Parfois, les séquelles perturbent le quotidien de façon importante, le tout sans solution de guérison.

Selon l’OMS, ce Covid long ou Syndrome Post-Covid apparaît généralement dans les 3 mois suivant l’infection initiale au SARS-COV-2 et se caractérise par un ou des symptômes persistants au moins 2 mois, qui ne peuvent pas être expliqués par d’autres diagnostics et qui ont un impact sur la vie quotidienne. Plus de 200 symptômes distincts ont été rapportés parmi lesquels la fatigue, la toux, l’essoufflement, le malaise après l’effort, la fièvre intermittente, la perte du goût ou de l’odorat, la dépression, le dysfonctionnement cognitif.

Dans son avis rendu le 7 novembre dernier, le COVARS reconnait la gravité de cette affection tout en soulignant la difficulté de diagnostic.

Le microbiote intestinal impliqué dans la survenue du Covid long

Selon le dossier de l’Inserm, « Plusieurs études suggèrent que cette inflammation délétère serait causée par la persistance du coronavirus dans l’organisme des patients, probablement dans des cellules des muqueuses intestinales – un tissu relativement “permissif” car il doit tolérer la présence du microbiote local. » D’autres pistes seraient évoquées telles que « l’auto-immunité (l’infection par SRAS-CoV‑2 déclencherait la production d’anticorps qui s’attaquent à l’organisme du patient), celle de la réactivation de virus dormants (autres que le coronavirus) ou encore celle d’un déséquilibre du microbiote (dysbiose). »

Les probiotiques : une piste sérieuse pour traiter le Covid long ?

Telle est la conclusion de cette revue de littérature scientifique publiée en septembre 2022 par une équipe de recherche de l’Université du Roi Saoud en Arabie saoudite. Cette publication porte sur « le lien entre le microbiote intestinal et les manifestations de COVID-19 long dans le foie, le cœur, les reins, le cerveau et la rate. » et établit le lien entre la survenue d’un covid long et la composition du microbiote : « Une perméabilité accrue de l’intestin, ou intestin perméable, permet l’entrée de métabolites bactériens et de toxines dans le système circulatoire et aggrave encore la réponse inflammatoire systémique, entraînant différentes complications COVID-19. » Ils avancent que « l’ajustement du microbiome intestinal à l’aide de probiotiques pourrait constituer une stratégie alternative pour renforcer l’immunité, traiter le syndrome COVID-19 et protéger contre le développement du syndrome COVID-19 post-aigu. »

Vitamine C, Zinc et Vitamine D : le trio gagnant pour renforcer l’immunité

Toutefois, si des pistes existent quant au traitement du Covid long, la solution idéale reste avant tout de ne pas contracter la maladie ! Pour cela, les études sont formelles : des habitudes de vie saines reposant sur une alimentation adaptée faisant la part belle aux aliments non transformés et aux fibres, un sommeil de qualité, la pratique d’une activité physique régulière concourent à rester en bonne santé. Et, quand l’hiver survient, que la fatigue s’installe, une complé­men­ta­tion adaptée en Vitamine C, D et Zinc aide l’organisme à lutter contre les virus.

La micronutrition, une solution de prévention santé !

Reposant sur le postulat que chaque personne est unique, la micronutrition vise à aider l’organisme à résister au stress généré par l’environnement ou les modes de vie. Faire un bilan personnel de micronutrition permet de détecter vos carences en micronutriments et corriger vos habitudes alimentaires. Cette démarche contribue à améliorer la prise en charge de patients souffrant de maladies chroniques, de troubles du fonctionnement digestif, de surpoids et des complications cardiométaboliques associées, de troubles de l’humeur et du sommeil, mais aussi d’améliorer la prévention des maladies cardiovasculaires et du syndrome métabolique ou encore de de l’ostéoporose et des états de fragilité. N’hésitez plus et prenez rendez-vous pour un bilan en micronutrition.