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Date

19/10/2023

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osteroporose

20 octobre : Journée mondiale de l’Ostéoporose

La micronutrition un atout pour lutter contre l’ostéoporose

Selon le dossier de l’Inserm, 5,5% de la population générale seraient affectés par cette maladie du squelette, caractérisée par une diminution de la masse de l’os et une dégradation de la structure du tissu qui le compose. Et parmi ces 4 millions de personnes, la plupart sont des femmes : autour de l’âge de 65 ans, 39 % des femmes souffrent d’ostéoporose et, chez celles âgées de 80 ans et plus, cette proportion s’élève à 70 %.

Une maladie qui se révèle avec l’âge

L’ostéoporose correspond à une dégradation du remodelage osseux qui « dépend de facteurs génétiques, mais aussi de facteurs hormonaux, avec un rôle de la vitamine D, des œstrogènes, de la testostérone et de l’hormone parathyroïdienne. » C’est le rôle des œstrogènes qui explique cette prévalence deux à trois fois plus fréquente chez les femmes. « En effet, les œstrogènes freinent la dégradation du tissu osseux et favorisent la formation d’os “neuf”. Or au moment de la ménopause, le taux en œstrogènes s’effondre, provoquant une accélération de la perte osseuse pendant 5 à 10 ans. » Cette maladie accroit le risque de fractures dites de fragilité : principalement des fractures de la hanche (col du fémur), des vertèbres ou des poignets. Elle serait à l’origine de 490 000 fractures chaque année qui dégradent significativement la qualité de vie des patients par les douleurs et la perte de mobilité qui y sont associées.

Activité physique, Calcium et Vitamine D pour prévenir l’ostéoporose

L’activité physique et une bonne hygiène de vie contribuent à la prévention de l’ostéoporose : l’exercice physique contribue à maintenir une bonne densité minérale osseuse. De plus, chez les personnes âgées, en entretenant la musculature et l’équilibre, il diminue le risque de chute, et donc celui de fracture. Par ailleurs, une supplémentation personnalisée en Calcium associé à la vitamine D (qui aide à l’absorption du calcium) participe au renforcement des os.

Une récente étude établit le lien entre microbiote intestinal et santé du squelette

Une équipe de recherche américaine vient de rendre publics ses travaux dans la revue scientifique Frontiers in Endocrinology. Ces travaux apportent la preuve qu’il existe un lien entre certains types de profils bactériens du microbiote et une structure osseuse plus saine. C’est sur la base de l’étude des échantillons fécaux de deux cohortes représentant au total plus de 2 000 personnes que les chercheurs ont établi le lien entre la présence de deux types de bactéries, l’Akkermansia et la Clostridiales DTU089 et la dégradation de la santé osseuse.

Les conseils d’une Napsothérapeute s’avèrent nécessaires afin de prévenir la maladie ou soulager une personne en souffrance

Dès que l’on parle des os, tout le monde pense au calcium. Il est certes extrêmement important pour la solidité de nos os, mais ce n’est qu’un facteur parmi d’autres. En effet, nombre de nutriments fonctionnent en synergie pour maximiser notre santé osseuse. Par exemple, il est inutile de se gaver d’aliments riches en calcium ou de prendre des suppléments en calcium si vous souffrez d’une carence en vitamine D. Sans cette vitamine, nous ne pouvons pas absorber le calcium, et risquons purement et simplement de l’excréter dans nos urines.

Le magnésium, le zinc, le bore, la vitamine K et la vitamine C sont des autres éléments importants dans l’équipe des nutriments essentiels à la santé osseuse.